[Validations] COMBAT À MORT VI

[Alena Aeterna]

JOUR 75 - 297 mots

Phil ne réagit pas tout de suite, il reste hébété, ses yeux allant et venant sur les endroits précis où se tenaient certains de ses amis quelques secondes plus tôt avant de disparaître sans raison. Il sent à peine la main de Daisy qui se glisse dans la sienne et qui serre ses doigts avec force, il n’entend que de loin les hurlements désespérés de Leo dont le corps est secoué de sanglots, il n’aperçoit que peu les mouvements saccadés de Yoyo. Il est perdu dans du coton, dans un cauchemar ayant pris forme, dans un monde devenu ténèbres dès l’instant où une vague tremblante s’est abattue sur leur planète. Il revoit sans le vouloir le rictus tordu de Loki, revit sa blessure du bout du sceptre.

Puis soudain, avec la violence d’un orage inattendu, il sort de sa torpeur et comprend que le pire est arrivé. Il observe les derniers membres de son équipe, détaille leurs visages trempés de larmes, percevant ensuite les siennes qui coulent sur ses joues alors qu’il ne se souvient pas d’avoir pleuré. Il tourne la tête vers Daisy, s’accroche à son regard où brille une douleur si semblable à la sienne, cherche dans ses pupilles des réponses aux questions qu’il se pose, tout en sachant qu’elle n’aura rien à lui apprendre, rien de bien conséquent, rien qui ne puisse expliquer pourquoi leurs amis se sont effacés comme si un vent avait soufflé leurs cendres. Ils sont tous impuissants, au centre d’une pièce qui ne leur est pas familière, dans un Quartier Général qui aurait dû leur apporter de l’espoir au lieu de les plonger dans une détresse plus grande que celle qu’ils ont éprouvée à leur arrivée.

[rowinter]

JOUR 76 - 228 mots

spoiler de Dark Paradise et Lust for Life

Show

Elle recommence le bandage pendant que Ginny fait le tour de ma chambre.

— Tu sais, Harry est stressé en ce moment avec cette histoire de commission. Et il est aussi toujours un peu énervé.
— Et ?

Je ne vois pas où elle veut en venir.

— Et je vois que dès que Sirius parle de ses parents, il est très concentré, c’est important pour lui.

Elle examine la photo de moi et ma mère près de ma table de chevet.

— Si tu as quelques photos, tu dois en avoir d’autres. Ton père et Sirius pourraient parler d’eux, ce serait chouette, non ?

On échange un regard avec Hermione. Ginny fait la maline mais elle ne nous dupe pas.

— Oui, je peux leur proposer.
— Je sais qu’ils sont toujours très affectés de ce qu’il s’est passé, mais peut-être que ça fera du bien à tout le monde d’être réunis autour de souvenirs heureux.
— C’est très gentil à toi Ginny, fait Hermione en attachant le bandage. On voit que l’intérêt d’Harry est important pour toi.

Elle esquisse un sourire alors que Ginny prend la couleur d’une tomate.

Bien mure.

— N’importe quoi. Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
— N’importe quoi alors que tu ne comprends pas de quoi on parle ? Il faut choisir, je dis en rigolant.

[Clo]

Jour 75 - 224 mots

"Ca fait longtemps."

Lawrence acquiesça et Robin se sentit bête. Un verre d'hydromel et elle perdait la tête. Elle n'était pas du tout prête pour cette conversation et n'y avait pas suffisamment réfléchi. Depuis quand est-ce qu'il suffisait qu'elle croise Justin Harper pour qu'elle agisse bêtement ? Elle n'était pas prête à tout expliquer à Lawrence, à le remettre à jour sur les deux derniers mois. Le devait-elle vraiment ?

Robin se servit un verre, préférant éviter le regard inquisiteur de son ami. L'idée de raconter les événements des derniers mois lui oppressait les poumons et elle avait l'impression que mettre des mots, à voix haute, sur la révélation du Secret Magique, sur l'abandon de Burt, sur son mal-être de janvier, sur l'angoisse qui revenait à l'idée que Ryan puisse disparaître aussi. Et elle perdait la mémoire, il ne fallait pas oublier ça non plus.

La jeune fille réprima un ricanement et reboucha la bouteille d'hydromel, tandis que Lawrence ouvrait une bièraubeurre à côté. Ses réflexions n'avaient pris que quelques secondes et Robin prit la décision de remettre ça à plus tard. C'était l'anniversaire de Leah, elle n'avait pas envie de se prendre la tête.

"Tu sais où est-ce qu'elle a trouvé l'hydromel ?"

[Seonne]

Jour 75 – 255 mots
Envoyés par MP sur Discord

[CacheCoeur]

JOUR 76 Du mardi 13 septembre, 23h00, au mercredi 14 septembre, 22h59





PARTICIPANTES :
Alena Aeterna
Clo
rowinter
Seonne


ELIMINEES :
Awena (J2)
lilychx (J2)
Crystallina (J6)
Dreamer (J9)
Eanna (J13)
Selket (J16)
Verowyn (J17)
Violety (J17)
Dedellia (J23)
Ellie (J25)
Bellatrix1992 (J31)
chrisjedusor (J31)
Destrange (J31)
Hazalhia (J31)
Sifoell (J31)
Amnesie (J35)
Tiiki (J46)
Omicronn (J51)
Catie (J54)
Juliette54 (J56)
NourFelixine (J65)
ninpraline (J69)

[rowinter]

JOUR 76 - 229 mots

spoiler de Dark Paradise et Lust for Life

Show

Un bandage recouvre tout mon avant-bras gauche. Je préfère comme ça.

— Merci.
— Je te laisse en parler à Harry Ginny, je vais demander à Sirius.

Je sors de la chambre et descends dans la salle à manger du rez-de-chaussée. Un grand sac poubelle ouvert devant lui, et il jette tout ce qui est à portée de main sans même regarder. Je me penche et découvre parmi des décombres de porcelaine, de vieilles photos de l’illustre famille Black.

— C’est qui lui ?
— Notre grand-père.

Il ferme les yeux un instant. Oui, il a encore dit « on » ou « nous ».

— Pardon, d’être ici, ça me perturbe un peu, je sais bien qu’elle n’est pas là. C’est Pollux Black.

Le regard gris sévère, un visage fermé, un peu comme tous les personnages des photos. Ils paraissent tous aigris.

— Sirius, on se demandait si ce serait une bonne idée pour Harry de ramener quelques photos d’avant. Je sais que papa en a plein, vous pourriez lui raconter un peu…
— Oui, c’est une bonne idée, dit-il immédiatement. Je vais envoyer un hibou à ton père pour qu’il les ramène en rentrant.
— Oh, il n’est pas là ? Il est où ? dis-je d’une voix innocente.
— Pas avec moi crevette, il est en mission et c’est tout ce que je te dirai.

[Seonne]

Jour 76 – 217 mots
Envoyés par MP sur Discord

[Alena Aeterna]

Jour 76 - 245 mots

Paris n'était pas à la hauteur des attentes d'Amir. Il avait espéré un peu de calme et se retrouvait dans une ville trop vive, trop bruyante, trop bondée, trop animée ; elle n'était qu'un amas de superlatifs là où il ne recherchait qu'un vent nouveau de simplicité. Il avait donc décidé de la haïr dès les premiers jours, perdu dans cette foule immense sans réussir à se repérer, en quête d'un signe quelconque qui lui permettrait de mettre la main sur l'envers du décor. La capitale française, si elle avait du charme dans son histoire et son architecture, n'était rien de plus qu'une immense déception dans les rêves du jeune homme. Peut-être avait-il trop idéalisé cette ville en songeant qu'elle serait son échappatoire, un nouveau point de départ capable de lui faire oublier tout ce qu'il avait traversé avec sa famille.

Au moins avait-il enfin décelé la limite entre le Paris moldu et sorcier, un peu par hasard. Contrairement à ses habitudes, il n'avait pas pris de portoloin pour arriver au Ministère de la magie français et il avait donc dû se repérer seul dans la capitale, un peu angoissé par tous ces visages méconnus et ces rues bondées de touristes. Il était presque certain d'avoir croisé la route de plus de visiteurs que d'autochtones et, au lieu de le rassurer, il en avait plutôt eu des sueurs froides.

[Clo]

Jour 76 - 241 mots

"Euh... Slughorn ?
- Elle a demandé à Slughorn son hydromel ? J'y cro-
- Non, elle lui a demandé où il l'achète. Apparemment y en avait à la soirée de Noël et elle a aimé.
- Ça me rassure parce que, Merlin, imaginer Leah expliquer à Slughorn qu'elle fait une soirée pour son anniversaire...
- C'est tranquille, ça va, fit Robin en haussant les épaules.
- Oui, j'avoue, je me suis toujours demandé comment étaient les soirées chez les Serdaigles. Après est-ce que Leah est représentative de sa maison ?
- Préfète-en-Chef, qui passe tous ses dimanches matins depuis septembre à réviser les ASPICs, elle voulait faire prof ici,...
- Une vrai Serdaigle en somme !"

Robin se mordit la lèvre pour ne pas rire et un poids s'enleva de ses épaules. C'était simple finalement de parler à nouveau à Lawrence. C'était peut-être pour ça qu'ils étaient amis aussi, ça claquait mais là réconciliation pouvait être plus simple qu'on ne ne pensait.

Elle but une gorgée d'hydromel tandis que le garçon se rapprochait d'elle. Lawrence se pencha en avant, les sourcils froncés.

"Elle veut plus devenir prof ? Elle sait ce qu'elle veut faire ?"

Robin soupira. Il allait quand même falloir le mettre à jour. Ca ne pouvait pas être si simple bien sûr.

"Ne vas pas lui en parler là, s'il te plaît. Elle a tout ce soir pour penser à autre chose."

[CacheCoeur]

JOUR 77 Du mercredi 14 septembre, 23h00, au jeudi 15 septembre, 22h59
DEFI 22 : Votre extrait ne doit comporter aucune conjonction de coordination.


N'oubliez pas de mettre la contrainte bien en évidence (en couleur ou en gras par exemple).




PARTICIPANTES :
Alena Aeterna
Clo
rowinter
Seonne


ELIMINEES :
Awena (J2)
lilychx (J2)
Crystallina (J6)
Dreamer (J9)
Eanna (J13)
Selket (J16)
Verowyn (J17)
Violety (J17)
Dedellia (J23)
Ellie (J25)
Bellatrix1992 (J31)
chrisjedusor (J31)
Destrange (J31)
Hazalhia (J31)
Sifoell (J31)
Amnesie (J35)
Tiiki (J46)
Omicronn (J51)
Catie (J54)
Juliette54 (J56)
NourFelixine (J65)
ninpraline (J69)

[rowinter]

JOUR 77 - 204 mots

Elle regarde le sac, cherche un peu, puis soupire.

Ce serait méchant de dire qu’elle en était sûre.

Pourtant c’était vrai. Elle en était sûre.

— Comment ça se fait ?
— Quoi ?

Elle soupire, lui montre la liste en posant devant ses yeux.

— Comment tu as fait pour oublier ? Tout était noté.
— Désolé.
— Ça ne répond pas à la question.

Lui aussi soupire.

— Hermione, je ne suis pas parfait. Je ne le serai jamais. J’oublie des trucs oui, j’oublie alors que tu l’as marqué. J’ai pas de meilleure explication.

Pourquoi ne pouvait-elle pas être énervée contre lui plus longtemps ?

Ça durait toujours deux minutes, puis c’était fini.

Surtout quand il lui faisait ce petit sourire adorable…

Hermione soupira à nouveau. Il en profita pour l’embrasser tendrement.

— Désolé, j’irai demain.

Elle savait qu’elle était parfois un peu rigide, Ron l’aidait chaque jour un peu plus à lâcher prise, être moins dans le contrôle.

— Je sais que je dois être moins stressée.
— Oui.

Elle sourit.

Elle sourit parce qu’elle l’aime. Elle sourit parce qu’il l’accepte comme elle est. Elle sourit parce qu’ils s’aiment. Elle sourit parce que c’est la vie.

[Alena Aeterna]

JOUR 77 - 222 mots

Les exclamations fusent, pleines de surprise, d’incrédulité, de méfiance, comblant les lieux d’une cacophonie qui enserre Phil dans un étau des plus inattendus.

« Coulson ?
— C’est de la sorcellerie.
— Est-ce un fantôme ?
— Peut-être un frère jumeau ?
— Fury a menti ! »

L’Agent remercie ses années d’expérience qui lui permettent de ne pas fuir cette assemblée, inspirant longuement afin de se donner une contenance. Il comprend leur étonnement, il a été le premier surpris par sa propre résurrection. Les Avengers d’origine – hormis Tony qui est encore aux abonnés absents – sont là, ils l’observent en se tenant à l’écart, puis ils semblent enfin remarquer la présence de ses équipiers. Phil pourrait presque rire du ridicule de la situation, lever la main en les saluant, plaisanter avec eux comme il l’a fait lors de l’invasion de New York ; cependant il n’a pas les mots pour exprimer cet étrange sentiment qui l’étreint. Par chance, Natasha réagit, mettant fin à ce malaise qui s’étend, son expression indéchiffrable sondant son ancien superviseur.

« J’ai l’impression que nous allons devoir tous avoir une discussion.
— Il y a plus urgent, réplique enfin Phil en se rappelant la raison de sa présence en ces lieux. Avez-vous la moindre idée de ce qui vient de nous tomber dessus ? »

[Seonne]

Jour 77 – 231 mots

— Tu m’avais promis que tu avais arrêté, Pansy. Tu me l’avais promis.
— Lavande, ne sois pas si…
— Pas si quoi, exactement ? Tu sais bien ce que les Médicomages t’ont dit : le moindre écart, c’est un risque de rechuter !
— Ne crie pas aussi fort…
— Pourquoi ? Tu as mal à la tête ?

Bien sûr, qu’elle avait mal à la tête. Une migraine qui pulsait depuis la base de son crâne jusque derrière ses yeux. Son ventre était en vrac – sa nausée menaçait à toute seconde de la précipiter aux toilettes. Une simple potion aurait pu régler ses symptômes, seulement, Lavande tenait à lui faire la leçon avant de la libérer de son mal.

— C’est ma vie, Lavande.
— C’est de ma vie aussi qu’il s’agit. Je refuse de… de te voir sombrer à nouveau.

Amère, Pansy haussa les épaules avec nonchalance. Les mots de sa copine ne l’en touchaient pas moins en plein cœur.

— Je refuse de te laisser te détruire à nouveau sans rien faire.
— C’est n’est pas ça. C’est… c’est rien qu’une petite cuite de rien du tout.
— Ce n’est pas rien du tout. Ça fait un moment que ça dure, Pansy. Que je le vois. Tu ne vas pas bien.

Elle l’entoura de ses bras, tendre, aimante.

— Je t’en supplie. Dis-moi ce qui ne va pas.

[Clo]

Jour 77 - 236 mots
Pas de conjonction de coordination

"Tink."

Même avec deux verres, Lawrence arrivait très bien à mettre de la sévérité dans son ton. Robin soupira. Tant pis. Après tout, c'était peut-être pour le mieux : ils étaient cousins, si quelqu'un pouvait comprendre le souci que Grace Keitch causait à sa fille, ça devait être lui.

"Grace, ta tante."

Lawrence gémit avant d'avaler une grande lampée de bieraubeurre.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Je ne sais que ce que Leah veut bien dire, répondit Robin à voix basse, comme si son amie qui dansait à l'autre bout de la salle pouvait l'entendre. Apparemment, elle va aux réunions de Protégeons La Magie.
- Oh... pourquoi..."

Lawrence se passa une main dans les cheveux. Il saisissait bien plus que Robin ce que cela signifiait.

"Elles ne se sont presque pas parlé à Noël. Ca a l'air d'être la guerre froide entre ses parents.
- La guerre froide ?"

Robin fit signe à Lawrence que ce n'était pas important, elle pouvait lui passer des fiches de révision pour les A-Levels s'il voulait vraiment comprendre l'expression. Ce n'était pas le moment là.

"Bref. Ils ne se parlent pas. Leah reçoit des lettres de deux, elle ne se sent pas capable de débattre avec sa mère par écrit, elle se sent trahie. Tu te souviens la manifestation à Pré-au-Lard ? Pareil, peut-être en pire."

[CacheCoeur]

JOUR 78 Du jeudi 15 septembre, 23h00, au vendredi 16 septembre, 22h59





PARTICIPANTES :
Alena Aeterna
Clo
rowinter
Seonne


ELIMINEES :
Awena (J2)
lilychx (J2)
Crystallina (J6)
Dreamer (J9)
Eanna (J13)
Selket (J16)
Verowyn (J17)
Violety (J17)
Dedellia (J23)
Ellie (J25)
Bellatrix1992 (J31)
chrisjedusor (J31)
Destrange (J31)
Hazalhia (J31)
Sifoell (J31)
Amnesie (J35)
Tiiki (J46)
Omicronn (J51)
Catie (J54)
Juliette54 (J56)
NourFelixine (J65)
ninpraline (J69)

[rowinter]

JOUR 78 - 216 mots

spoiler de Dark Paradise et Lust for Life

Show

Le soir, mon père arrive avec un gros carton. Il le pose sur la table de la cuisine et Harry est déjà penché dessus.

— Je te propose de regarder tranquillement après le repas, lui dit doucement mon père.

Harry cache bien sa déception, mais c’est une sage décision, Mrs Weasley nous demande de mettre la table, on prendra tout le temps qu’il faut après. Je me glisse à côté de lui.

— Tu stresses pour cette histoire de renvoi ?

Il acquiesce.

— Ça va être cool ce soir, tu vas voir.
— Tu les as déjà vues ?
— Non, pas toutes.

Le repas se passe bien. Quand mon père ramène le carton sur la table, tout le monde reste pour entendre leurs histoires.

— À toi l’honneur, fait Sirius en lui poussant le carton pour qu’il choisisse par où commencer.
— Ici sont les albums les plus récents, explique mon père en prenant un tas de photos un peu en vrac sur le dessus afin de libérer la vision. Ensuite, comme c’est écrit par année, vous êtes à partir de cet album. Ces photos sont celles que j’avais à la maison.

Harry commence par l’album 1980. Sur la première page, Lily, rayonnante est dans les bras de James qui l’embrasse sur une plage de sable.

[Clo]

Jour 78 - 226 mots

Lawrence attrapa un chou à la crème et y croqua dedans à pleines dents, regardant Robin du coup de l'oeil. Il avait envie de lui demander comme ça allait pour elle, ça faisait une éternité qu'ils n'avaient pas eu une vraie conversation. Il mourrait d'envie de lui raconter son rapprochement avec Lily, comment il avait remis les choses à plat avec Sophia et puis l'enveloppe qu'il avait trouvé sur l'étagère de Justin. Beaucoup trop de choses à raconter alors qu'il sentait la distance entre eux. Est-ce qu'ils pourraient un jour passer par-dessus ? Ca faisait cinq ans quand même, peu importe ce qu'il en était, c'était réparable. S'il le faisait avec Sophia, il pouvait le faire avec Robin, non ?

Aurait-il pensé un jour se prendre la tête en même temps pour toutes les filles qui l'entouraient ? Une petite voix ressemblant fortement à celle de Justin lui murmura que si c'était lui le point commun, il devait en être responsable.

Lawrence s'éclaircit la gorge.

"Je suis en pleine phase de construction d'amitiés.
- Huh."

Robin se tendit inconsciemment, surprise par le changement de conversation.

"Ca fait longtemps, comme tu as dit. Même si on peut pas rattraper ce temps-là, est-ce que ça te dit qu'on redevienne amis ?"

[Alena Aeterna]

JOUR 78- 205 mots

L'échange de banalités qui s'ensuit paraît invraisemblable, presque surréaliste. James devine qu'il ne lui sert à rien de s'attarder sur ce sujet et il reprend son rôle d'agent irréprochable revenu rendre compte de sa mission. Il perçoit un certain soulagement dans les yeux de M alors qu'ils évoquent la réussite de l'opération, la suppression de fichiers compromettants et les prochaines affaires qui attendent. Le double zéro sept n'a pas besoin d'être un génie pour comprendre que s'occuper de tout cela est exactement ce que recherche Mallory car, pendant qu'ils prennent à cœur la sécurité de leur pays, il n'y a aucun temps mort pour songer à soi-même.

Son supérieur lui tend un nouveau dossier, différent de ceux dont il a l'habitude. James note la couleur du papier, la mention confidentiel inscrite à l'encre rouge, et les quelques tampons dont les symboles lui sont vaguement familier. Il s'empare des feuilles et sent son rythme cardiaque qui accélère brièvement face au visage de Blofeld dont la photographie s'étale en gros plan sur la première page. Il reporte son attention sur M dont l'expression neutre ne lui laisse rien saisir.

[Seonne]

Jour 78 – 259 mots
Envoyés par MP sur Discord

[CacheCoeur]

JOUR 79 Du vendredi 16 septembre, 23h00, au samedi 17 septembre, 22h59





PARTICIPANTES :
Alena Aeterna
Clo
rowinter
Seonne


ELIMINEES :
Awena (J2)
lilychx (J2)
Crystallina (J6)
Dreamer (J9)
Eanna (J13)
Selket (J16)
Verowyn (J17)
Violety (J17)
Dedellia (J23)
Ellie (J25)
Bellatrix1992 (J31)
chrisjedusor (J31)
Destrange (J31)
Hazalhia (J31)
Sifoell (J31)
Amnesie (J35)
Tiiki (J46)
Omicronn (J51)
Catie (J54)
Juliette54 (J56)
NourFelixine (J65)
ninpraline (J69)

[Alena Aeterna]

JOUR 79 - 290 mots

Natasha affiche sur les écrans de nombreux graphiques bien plus expressifs que de simples mots. Elle leur indique que ce phénomène s'est produit dans l'univers tout entier, leur faisant comprendre la portée du geste de Thanos. Phil a l'impression de revivre cet événement une seconde fois, il en éprouve une culpabilité dévorante bien qu'il sache que son équipe et lui ne sont en rien responsable. Puisque les Avengers et leurs alliés n'ont pas eu les moyens de l'arrêter, lui n'aurait jamais réussi à empêcher le Titan de claquer des doigts. Cependant, il a le sentiment d'être devenu impuissant du jour au lendemain, comme si tout ce pourquoi il s'est battu jusque-là n'avait aucune utilité. Ils ont mis fin au plan de conquête de Loki, des années plus tôt, mais cela semble n'être qu'une futilité face à l'ampleur macabre de ce qui vient de leur tomber dessus.

Sa gorge se noue quand il détaille la liste des disparus et des morts. Fury et Hill appartiennent à ce nombre impressionnant de victimes, rappelant à Phil la chance qu'il a d'avoir survécu, même s'il y voit une injustice. Il aurait dû mourir pendant l'attaque de New York - il en est mort, véritablement, mais son patron l'a ramené à la vie - et il considère qu'il ferait mieux d'être parmi tous ces gens touchés par ce fléau plutôt qu'être là à ramasser les ruines d'un monde entièrement bouleversé. Il pleure intérieurement de ne pas avoir eu l'occasion de reparler à son ancien supérieur et à son amie, eux qui l'ont toujours soutenu et ne sont désormais plus que des souvenirs.

[Seonne]

Jour 79 – 250 mots
Envoyés par MP sur Discord

[Clo]

Jour 79 - 238 mots

Robin acquiesça sans réfléchir. Bien sûr que oui.

"Amis ?"

Lawrence lui tendit la main, visiblement soulagé par sa réponse et Robin esquissa un sourire devant son manège. Elle la lui serra et ils trinquèrent à leur amitié renouvelée.

"Construction d'amitié ?, demanda-t-elle après sa gorgée d'hydromel.
- Est-ce que tu veux savoir tous les détails ou un rapide résumé te suffit ?
- Ce que tu as envie de raconter."

Robin ne pouvait pas en demander plus. Elle-même ne savait pas ce qu'elle pouvait lui dire, ce qu'elle voulait lui dire, ce qu'il pouvait entendre aussi. Sa réponse parut plaire au garçon dont les épaules se détendirent.

"Bon, en bref. Tu avais raison pour Sophia, je me suis comporté comme un Scroutt à Pétard. je sais, ajouta-t-il devant le regard "Je te l'avais bien dit" de Robin. Elle m'a pardonnée et on va devenir amis. J'y travaille en tout cas."

La jeune fille leva son verre à ses paroles et lui fit signe de continuer. Il regarda autour de lui et elle devina immédiatement qu'il allait lui parler de Lily Potter.

"Lily a l'air de m'apprécier aussi.
- C'est bien ? Tu n'as pas l'air... enchanté.
- J'ai décidé que c'était mieux qu'on reste amis. Je sais pas ce qu'elle pense de moi mais j'ai pas envie de gâcher ça."

[rowinter]

JOUR 79 - 207 mots

spoiler de Dark Paradise et Lust for Life

Show

Raconter ces souvenirs fait du bien à mon père. J’avais peur que ça le ramène dans une zone qui le fasse souffrir. Sirius aussi a un sourire heureux sur le visage. Le moment est chouette, nous sommes tous avec une tisane à la main, à échanger des souvenirs, Hermione raconte comment elle était vadrouilleuse petite, Mrs Weasley nous régale avec des anecdotes sur Fred et George…

Quand c’est l’heure de dormir, mon père m’accompagne à ma chambre. Il veut parler, je le sais.

— Ça t’a plu ce soir ?
— Oui, oui.

Il regarde le décor de ma chambre, son regard s’arrête sur la banderole Gryffondor, il sourit, puis vient s’asseoir sur mon lit. Moi, j’attends, j’attends la question.

— Tu veux faire quoi après Poudlard ?

Ah, c’est ça. Bon bah ça va alors.

— Pourquoi tu penses à ça maintenant ?

Il rigole.

— J’avais plein d’envies quand j’étais petit, je voulais être dresseur de tigres, puis…

Il a été mordu.

— Toi, tu voulais être archéologue. Je me demande ce que tu veux faire maintenant que les BUSES arrivent.

Il rigole en voyant mon regard.

— Tu vas me dire de travailler, que cette année, c’est pas pour la blague et que…

[CacheCoeur]

JOUR 80 Du samedi 17 septembre, 23h00, au dimanche 18 septembre, 22h59
DEFI 23 : L'un de vos personnages fait une rencontre qui bouleverse sa vie.


N'oubliez pas de mettre la contrainte bien en évidence (en couleur ou en gras par exemple).




PARTICIPANTES :
Alena Aeterna
Clo
rowinter
Seonne


ELIMINEES :
Awena (J2)
lilychx (J2)
Crystallina (J6)
Dreamer (J9)
Eanna (J13)
Selket (J16)
Verowyn (J17)
Violety (J17)
Dedellia (J23)
Ellie (J25)
Bellatrix1992 (J31)
chrisjedusor (J31)
Destrange (J31)
Hazalhia (J31)
Sifoell (J31)
Amnesie (J35)
Tiiki (J46)
Omicronn (J51)
Catie (J54)
Juliette54 (J56)
NourFelixine (J65)
ninpraline (J69)

[Alena Aeterna]

JOUR 80 - 389 mots

Phil peut compter sur des années d’expérience avec le paranormal pour ne pas être surpris par l’apparition qui vient de surgir devant eux. L’être qui leur fait face n’est pas humain, bien qu’il possède une certaine forme anthropomorphique qui pourrait l’assimiler à l’un d’eux. Sa tête, cependant, reflète sa véritable nature, celle d’un dieu égyptien à l’aspect animal, avec un museau et des oreilles de chacal. Coulson n’a pas besoin de connaître sur le bout des doigts la liste des divinités pour comprendre qu’Anubis est là en chair et en os – ou en n’importe quoi d’autre qui constitue un dieu. Ce dernier penche légèrement son cou avant de rétrécir, jusqu’à avoir la même taille qu’eux, ses yeux d’ambre passant d’une silhouette à l’autre avec un intérêt à peine dissimulé.

« Je suis le remède, annonce Anubis d’une voix douce qui contraste avec son sourire canin inquiétant.
— Le dieu des morts, remarque Daisy avec une certaine méfiance. »

Son compagnon ne peut pas la blâmer, il est difficile pour eux d’accorder leur confiance à de parfaits inconnus alors qu’ils ont si souvent être trahis ou blessés. Le psychopompe ne paraît pas s’en formaliser, il incline son museau sans se départir de cette lueur inquisitrice qui donne à Phil le sentiment de passer sous l’œil rougeoyant d’un scanner.

« Et tant d’autres termes appropriés, reprend la divinité. La mort, la momification, l’au-delà, la résurrection, l’espoir d’une vie après la mort.
— Que proposez-vous ? s’enquiert Coulson tout en redoutant la réponse.
— Devenez mon avatar et vous serez débarrassé du mal qui vous ronge. Devenez mon avatar et vous n’aurez pas à craindre la mort. »

Les mots sont limpides, leur sens s’incruste dans l’esprit de Phil. Peut-être qu’en d’autres temps, il aurait refusé sur le champ, parce qu’il est prêt à payer le prix d’une existence sacrifiée pour le bien commun mais, avec Daisy à ses côtés, il a besoin d’aller plus loin, de ne pas envisager une limite au bout de quelques jours. Anubis lui offre sur un plateau d’argent une solution qui changera sa vie s’il décide de céder à son appel.

[Seonne]

Jour 80 – 435 mots

Concentrée sur le théorème de sa leçon de mathématiques, son regard posé sur ses chaussures, elle ne remarque pas l’ombre qui se dissimule dans la petite allée, entre deux maisons de briques. Elle ne remarque pas cette silhouette trop grande, monstrueuse, qui bondit sur son passage pour l’empoigner par le bras et l’attirer vers la ruelle. Elle ne voit rien : elle sent juste la pression dans le creux de son coude, l’étau se refermer sur elle, trop ferme pour qu’elle lutte, et la main se plaquer sur sa bouche pour l’empêcher de crier.

Un instant plus tard, elle a disparu de la circulation et deux bras gros comme des jambons la traînent dans une cave poisseuse. Elle n’a pas le temps de réaliser ce qu’il lui arrive qu’elle est installée sur une chaise en bois, maintenue par deux gardes, un homme au regard mauvais qui doit être leur chef face à elle.

— Ladda, hein ? Ladda Waldir ?

Elle hoche la tête. Elle tremble. Comment connaît-il son nom ? Il a des cicatrices dignes d’un pirate de contes d’horreur sur le visage. Il a l’allure qu’on attend des malfrats. Que compte-t-il lui faire ?

— La fille de la Maerly. Maerly Waldir.

Un goût acide se répand dans la bouche de Ladda et ses lèvres se tordent en une grimace de souffrance. Sa mère. Bien sûr. De quoi pourrait-il s’agir d’autre ? Cette femme lâche qui les a abandonnés, son frère et elle, à leur mort, il y a trois ans. Cette femme qui a ressurgit dans sa vie il y a trois semaines pour lui extorquer de l’argent. Cette femme qu’elle a rejeté car, merde, quelle mère digne de ce nom pourrait se comporter ainsi ?

— Oui. C’est elle qui vous a demandé de me…
— Elle est morte, ta mère.

Ladda accuse la nouvelle, froide, détachée. Elle a presque envie de dire tant mieux. Elle a eu tout ce qu’elle méritait.

— Ça a pas l’air de t’émouvoir, tant mieux. J’suis pas là pour te transmettre la nouvelle mais pour parler affaires. Parce que tu vois, ta mère, elle me doit un paquet de fric. Un sacré gros paquet de fric.

Oui, ça, Ladda le savait déjà. Elle lui en a parlé, il y a trois semaines. Il va lui réclamer l’argent. Sans rien pouvoir y faire, Ladda sent sa vie basculer, en une seconde, irrémédiablement. Elle a seize ans et elle se retrouve à hériter d’une dette qui pourrait signer son arrêt de mort.

Si vous voulez lire la suite, le texte entier est ici

[Clo]

Jour 80 - 308 mots
Une rencontre qui bouleverse sa vie

Robin regarda l'homme s'avancer dans la rue. Un étrange pressentiment lui serrait la gorge et elle ignora son frère qui avait pris possession de son lit pour y installer les trois peluches avec qui il faisait des combats d'épée. Robin jouait la reine qui allait l'adouber jusqu'à ce que son regard soit attiré par la fenêtre. Elle s'était rapprochée sans comprendre ce qui l'y poussait et elle avait à peine cillé lorsqu'un homme était apparu soudainement sur le trottoir.

Il s'avança jusqu'à la porte et Robin serra la main de son frère en entendant la sonnette résonner dans la maison. Ryan la lâcha pour dévaler l'escalier et Robin le suivit à contrecoeur.

Andrew Tinkson ouvrit la porte, surpris d'avoir de la visite un dimanche matin. Accroupie dans l'escalier, Robin déglutit lorsque son père se tourna vers elle. L'homme était venu pour elle. Elle le savait.

Deborah Tinkson apparut dans l'entrée à son tour et d'un simple regard, demanda à son mari ce qu'il se passait. Ce dernier haussa les épaules, incertain, et fit signe à l'intrus d'entrer dans le salon où les grands-parents de Robin regardaient la télé.

La fillette finit de descendre les marches et rejoignit le reste de sa famille dans la pièce à vivre. L'homme se tourna vers elle à son entrée. Elle lui lança un regard de défi qui le fit sourire et serra la main qu'il lui tendait.

"Bonjour Robin, je suis Neville Londubat, professeur à l'école de magie de Poudlard.."

[rowinter]

JOUR 80 - 225 mots

Il n’avait jamais vraiment réfléchi au lendemain depuis la guerre. Chaque jour, il le vivait comme le dernier, tourné vers le présent, profiter, sourire, tant qu’il le pouvait. Ne pas avoir peur du lendemain était son mantra.

Elle non plus n’avait pas peur. C’était une lionne. Elle ne lâchait rien, en son coeur brulait une force de vie qui l’émerveillait.

Au fil des jours, il avait vu le ventre d’Hermione s’arrondir jusqu’à devenir si grand qu’elle riait en disant qu’elle ne voyait pas ses pieds. Son rire était si beau, qu’il ne pouvait pas s’empêcher de sourire.

C’était le soleil de son univers.

L’amour est élastique, il ne pensait pas que son univers pouvait être bouleversé par un tsunami de bonheur.

Pourtant, quand on lui posa sa fille dans ses bras, un petit corps, tout petit, si innocent, si ridicule face à la vie, il sentit ses jambes se dérober sous lui. Il avait pourtant connu des aventures, l’adrénaline était une vieille amie, mais comment faire face à deux grands yeux comme ceux de sa fille ?

— Elle est belle… souffla t-il.

Hermione hocha simplement de la tête, les larmes aux yeux.

— Coucou toi…

Le bébé l’observait comme s’il écoutait chacun de ses mots.

— Bienvenue dans le monde, souffla Ron. Bienvenue…

[CacheCoeur]

JOUR 81 Du dimanche 18 septembre, 23h00 au lundi 19 septembre, 22h59


N'oubliez pas de mettre la contrainte bien en évidence (en couleur ou en gras par exemple).




PARTICIPANTES :
Alena Aeterna
Clo
rowinter
Seonne


ELIMINEES :
Awena (J2)
lilychx (J2)
Crystallina (J6)
Dreamer (J9)
Eanna (J13)
Selket (J16)
Verowyn (J17)
Violety (J17)
Dedellia (J23)
Ellie (J25)
Bellatrix1992 (J31)
chrisjedusor (J31)
Destrange (J31)
Hazalhia (J31)
Sifoell (J31)
Amnesie (J35)
Tiiki (J46)
Omicronn (J51)
Catie (J54)
Juliette54 (J56)
NourFelixine (J65)
ninpraline (J69)