Après la défaite : Bilan du Combat à mort, partie 1
Mon bilan du Combat à mort
Le combat à mort (Bibi vous le présentait ici), pour moi, c’est fini depuis un moment déjà… J’ai d’abord pleuré un peu (c’est faux), puis je me suis demandé ce que je pouvais tirer de cette expérience… Et puis je me suis dit que je pouvais aussi vous la raconter.
Le combat
Lorsque les Beiges nous ont fait part de leur projet, j’ai eu très peur de ne pas avoir le temps. C’était alléchant : 200 mots par jour, avec deux jours de défi par semaine, voilà qui éveillait la curiosité de l’auteure amatrice que je suis.
Seulement, entre le mémoire de recherche et tous les devoirs de validation que j’avais à rédiger, ce n’était pas trop le moment dans ma vie. J’ai essayé d’amadouer les Beiges pour pouvoir compter mes travaux scolaires dans ce merveilleux projet, mais ils sont restés incorruptibles. Si vous êtes dans le même cas de figure, n’essayez pas d’amadouer un Beige, vous perdriez votre temps, ça ne marche pas : le Beige a, par définition, plus d’honneur et de droiture que Ned Stark.
En fait, le combat m’inquiétait parce qu’avant toute chose, je suis joueuse, et si je me lance dans ce genre de projets (quoi que je puisse vous en dire, ne me croyez pas), c’est parce qu’au fond de moi, j’ai quand même un peu envie de gagner.
J’ai donc entamé le combat à mort en n’étant pas vraiment sûre d’avoir le temps de tenir la distance. Finalement, ce n’est pas le temps qui m’a manqué… Un beau jour (ou peut-être une nuit), j’avais commencé à écrire mes 200 mots (j’en avais même écrit 86, pour ceux que ça intéresse), et puis, on m’a envoyé un message. J’ai répondu. Je me suis perdue dans les tréfonds de l’internet. Puis, des impératifs IRL ont pris le relai, et j’ai oublié.
Voilà donc l’histoire de ma défaite : je n’ai pas été vaincue par un défi fourbe, je n’ai pas été prise du syndrome de la page blanche, non… J’ai juste été distraite !
Les Défis
Mais parlons des défis : tous les mercredis et tous les samedis, les Beiges proposent aux participants encore en lice de répondre à un challenge particulier. Il peut s’agir d’une contrainte formelle (« Votre texte doit être écrit au présent ») ou thématique (« Votre personnage principal doit être un micro-onde »).
Les jours de défi étaient sans conteste mes préférés. Cependant, je suis trop joueuse pour laisser les choses au hasard et, si vous vous perdez sur le topic des textes des validations, vous verrez que ce que j’ai écrit les jours de défi n’a jamais été bien brillant. Mais je voulais être sûre de ne pas passer à côté, j’ai donc fait simple et efficace… Littérairement, c’est pas joli joli, mais on peut dire que ça a fonctionné !
Cependant, j’ai quand même profité des défis pour rédiger des textes auxquels je n’aurais pas pensé et qui ont été très agréables à écrire : j’ai emmené Drago Malefoy à la laverie (« Votre personnage doit se rendre à la laverie »), et j’ai écrit la complainte du micro-onde de ma grand-mère, entre autres. Ce n’est pas rien !
Une combattante pas trop morte
D’abord, mathématiquement, 200 mots voire plus (souvent plus en réalité), multiplié par 44, ça fait… beaucoup !
Et c’est bien ! J’ai pu avancer dans de nombreux projets : j’ai terminé une fiction moyenne de 7 chapitres que je traînais depuis des mois, j’ai écrit ma participation au merveilleux concours de Ielenna de la première à la dernière ligne (plus un bonus où « Votre personnage doit jardiner »), j’ai écrit ma participation au concours de PWP et bien d’autres textes encore (où je me plaignais des problèmes de ma vie sentimentale, notamment)…
Une chose est sûre, j’ai beau avoir été éliminée, ce projet a véritablement boosté ma productivité ! Le combat à mort m’a poussée à écrire certains jours où je n’aurais sans doute pas écrit. Il m’a fait prendre de bonnes habitudes (même si je n’ai presque rien écrit depuis que j’ai été éliminée). Le bilan est avant tout positif !
(Et, entre nous, finir 7e au bout de 44 jours, ce n’est pas mal non ?)
Interview de vos tortionnaires, partie 1 : Beige Spécial
J’ai fait subir un interrogatoire en règle à nos très chers Beiges, en leur posant des questions plus ou moins logiques et plus ou moins techniques. Mais les réponses ont été intéressantes et drôles, parce que les Beiges ont un sens de l’honneur plus développé que celui de Ned Stark, c’est vrai, mais leur sens de l’humour n’est pas mal non plus.
Aujourd’hui, interview de deux Beiges un peu spéciales… En Beigie, deux personnes atypiques, étranges, particulières, incroyables… Norya et Princesse qui ont réussi l’exploit d’organiser et de participer en même temps !
Norya a participé à l’élaboration des contraintes mais n’y a pas eu accès tant qu’elle était dans la course. Elle a été éliminée et est donc redevenue une Beige comme les autres. Elle nous confie : « C’est un plaisir de participer tout en connaissant les coulisses. C’est comme quand tu aimes voir des pièces de théâtre et qu’après, tu te décides à en faire et à monter toi-même sur scène. Pendant que j’étais en jeu, je suivais aussi ce que faisaient mes collègues participants, je lançais les jours quand c’était à mon tour, j’essayais de lire les participations (et notamment les jours de défis, pour comparer. (…) Il faut reconnaître que c’était assez chargé, la période où j’ai participé. Mais c’est surtout car je manquais sérieusement d’idées que j’ai lâché la partie écriture, pour ne plus avoir qu’à me concentrer tranquillement sur l’organisation avec ma team.
On a tous travaillé sur tous les défis, je les connaissais donc, mais je ne savais pas quand ils allaient tomber, car mes chenapans de membres d’équipe m’ont planqué la liste chronologique des défis jusqu’à ce que je sois éliminée !
Et encore, j’ai galéré pour l’avoir, cette liste, même après mon élimination. Rendez-vous compte par ailleurs que j’ai dû céder mon Robert sauvage pour une semaine pour qu’ils acceptent magnanimement de me la montrer ! XD »
Honorables même les uns avec les autres, si ce n’est pas incroyable ! On aura au moins la conclusion de cette histoire de Robert sauvage.
Princesse, quant à elle, ne faisait pas partie des Beiges lors de l’élaboration du Héron et n’a rejoint l’équipe qu’en cours de combat. Elle ne sait donc pas grand-chose du contenu des défis, ce qui ne l’empêche pas de prêter main forte : « Lorsque je suis passée du « orange » au « sushi écrasé », cela faisait déjà un mois que je participais à ce combat. Très vite, j’ai demandé aux Beiges ce que je devais faire parce que j’étais inquiète quant à la conduite à tenir : d’un côté, je faisais partie des organisateurs, mais d’un autre côté j’étais une participante encore en lice… Pas toujours évident de trouver sa place dans ces moments-là ! Après, les Beiges ont été extra et m’ont accueillie à bras ouverts en me rassurant sur ma participation. Norya a fait un grand ménage dans les dossiers et nos topics privés du Héron pour ne pas que je puisse tomber sur les défis, les thèmes lancés, etc… et ainsi, que je sois traitée comme une participante lambda. Ce qui me va très bien !
Au final, on a réussi à séparer le « Combat à mort » en jours classiques d’un côté, et jours de défi de l’autre. Les jours classiques, je suis considérée comme organisatrice et je peux donc poster les petits récapitulatifs sans que cela n’entache ma participation. Et les jours de défi, en revanche, je suis complètement hors de la boucle des Beiges, c’est-à-dire que je ne poste aucun récapitulatif et que, bien évidemment, je risque une élimination comme les autres candidats si jamais je ne réponds pas correctement à la contrainte. »
Quel travail d’équipe !
Vous désirez en savoir plus sur l’organisation du Combat ? Sur la vie des Beiges de l’ombre, ceux qui ne participent pas au concours ? Rendez-vous au prochain numéro !
2 commentaires
Catie
Super article Eejil, j’adore le ton sur lequel tu l’as rédigé ! Et tu peux être fière de toi pour tes 44 jours de combat ! 😀
Leeloo
Super article ! Je me suis bien retrouvée dans ta description de l’aventure en tant que participante ! Merci pour cet article et merci aux beiges pour l’organisation !